2nde Biennale d’art contemporain : Le Monde du Vivant

Du 1^er juin au 30 septembre, la deuxième biennale de Bischwiller explore la relation complexe entre l’humain, la nature et l’environnement.

L’art dans l’espace public

Depuis plusieurs années, la Ville de Bischwiller s’engage pour une culture accessible à tous, en plaçant l’art au cœur de la vie quotidienne. Par l’acquisition régulière d’œuvres contemporaines et l’accueil d’artistes en résidence, elle valorise l’espace public tout en favorisant la rencontre entre création et habitants.

La biennale s’inscrit pleinement dans cette démarche. Elle transforme la ville en un espace de découverte, d’étonnement et de dialogue. Ce parcours d’art à ciel ouvert permet à chacun de s’interroger, de ressentir, de s’émerveiller ou de débattre. Plus qu’un simple événement, elle offre une expérience partagée qui renforce le lien social et invite à voir autrement son environnement.

Le Monde du Vivant

À travers une trentaine d’œuvres réalisées dans plusieurs matériaux (bois, pierre, bronze et métal) , douze artistes, français et allemands, présentent une vision unique du monde, offrant réflexion, prise de conscience et émotion. Cette édition propose une lecture positive, des chemins de régénération, en usant de la subtilité des matériaux, de l’humour et de la grâce.

Cette biennale en mettant en lumière la diversité des approches sculpturales est un appel à la rédemption et à la guérison par l’art, pour un monde à reconstruire.

Elle a été réalisée avec Germain Roesz, commissaire de l’exposition.

LES ARTISTES

Winfried Becker dont le métal devient matière sensible entre ses mains pour ses félins en fonte d’acier.

Sylvain Chartier sculpte l’attente dans des formes animales dynamiques.

René Dantes, dont les structures ajourées jouent avec la lumière, donne une nouvelle vision du paysage.

Daniel Depoutot élève des silhouettes frêles vers le ciel, oscillant entre vulnérabilité et résilience.

Bruno Feger interpelle avec ses fruits monumentaux montrant la force de la nature et qui interrogent la domination humaine sur la nature.

Yoshikazu Goulven Le Maître propose une faune hybride en matériaux recyclés, née de nos modes de vie et de ses conséquences.

Gaëtan Gromer nous sensibilise à l’érosion de la planète à travers un arbre mort qui émet un son à chaque disparition environnementale.

Patrick Lang, sculpteur animalier, sublime la majesté des espèces menacées avec des bronzes saisissants.

Thomas Monin installe ses loups phosphorescents en milieu urbain, mêlant mythe et modernité.

Pierre Louis Peny explore le grès en lien avec l’architecture antique.

Karl Manfred Rennertz révèle la mémoire du bois à la tronçonneuse.

Nicolas Schneider dénonce la saturation de notre époque à travers des formes minimalistes évoquant les flux migratoires.

Le chemin de l’art

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Brochure

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