Les monuments patrimoniaux

Découvrez les monuments patrimoniaux emblématiques de la ville.

La Laub

Ancienne maison commune édifiée en 1665, sous le Duc Christian II de Birkenfeld Bischwiller, la Laub est jusqu’au début du XXème siècle au centre de la vie du bourg.

Située à l’intersection des principales artères, elle abrite l’équivalent de nos services administratifs ainsi que sous ses arcades, les marchés et foires.
Durant plus d’un siècle, de 1686 à la Révolution, elle est chaque année, le 15 août jour de l’Assomption, le lieu de convergence des fifres et des musiciens de Basse Alsace pour la joyeuse Fête des Fifres.

Dans sa tourelle octogonale trois cloches sonnent encore régulièrement au-dessus des toits ; la plus ancienne, de 1667, est livrée par le fondeur Melchior Edel et offerte par le Duc Christian II.
La Laub est agrandie par le rajout d’une aile, au milieu du XIXème siècle. Et revue et « corrigée » dans les années 1940 par les Allemands avec des pans de bois apparents.

Elle devient annexe du nouvel Hôtel de Ville en 1912 et sert de dépôt au corps de sapeurs-pompiers jusqu’en 1986, date de sa transformation en musée historique.

Chapelle de la Jute

Chapelle de la Jute

En 1914, la Société Alsacienne de Filature et tissage de la Jute (dite la JUTE) fait édifier la chapelle Notre-Dame pour les ouvrières polonaises travaillant dans l’usine. Manquant de main d’œuvre l’usine avait recruté, dès le début du siècle, des ressortissantes hongroises et russes puis polonaises.

Ces dernières furent les plus nombreuses (près d’une centaine). Des groupes arrivèrent à Bischwiller jusque dans les années 1930. Ces ouvrières étaient hébergées dans le « Patronage de jeunes filles » ou « Mädchenheim » et encadrées par des religieuses.

Un aumônier de Marienthal célébrait la messe en polonais. Le 11 novembre 1962 la chapelle rouvrit ses portes, après rénovation et devint annexe de l’église catholique, dédiée à Notre-Dame de l’Unité.

En 2004, la paroisse catholique a cédé la chapelle à la communauté orthodoxe grecque, qui y célèbre depuis ses offices.

Église Saint-Augustin

La première pierre de l’église Saint-Augustin (nef actuelle) est posée et bénie le 15 juillet 1835. L’église est inaugurée deux ans après, le 28 août 1837 par le Vicaire Général du diocèse de Strasbourg Bruno François Léopold Liebermann, en présence de tous les notables du canton, avec M. le curé Joseph Voltz.
Le patron principal en est Saint-Augustin, le deuxième patron Saint-Nicolas. Le maître autel est dédié aux deux patrons, les autels latéraux à la Sainte-Vierge et à Saint-Joseph. Au total cinq paroisses du diocèse de Strasbourg ont Saint-Augustin comme patron : Bischwiller, Crastatt, Moosch, Rimbach (près Masevaux), Saint- Amarin et Spechbach-le-Bas.

Aménagement intérieur

L’autel provient de l’ancienne église de Soufflenheim et la chaire de l’ancienne église de Brumath. Ces deux éléments avaient fait l’objet d’un don gratuit par les deux paroisses. Le jeu d’orgues a été acheté en 1824 par les habitants catholiques de Bischwiller pour l’église de Hanhoffen. Le tableau représentant Saint-Augustin, peint par De Rudder, est un don du Gouvernement (année 1840) et le tableau représentant Saint-Pierre est un don d’un particulier de Haguenau.

Extérieur

Le clocher actuel est construit au cours de l’année 1843. L’ancienne cloche (35 kg), bénite au mois d’août 1837, est vendue en 1845. Elle est remplacée par deux nouvelles cloches fondues par la Maison Edel de Strasbourg. La grande pèse 321 kg, la petite 188 kg. Le coût total s’élève à hauteur de 1527 F. Cette dépense est alors couverte par le produit d’une quête.
Les cloches furent bénites le 12 avril 1845. Au cours de la Première Guerre mondiale, ces deux cloches furent réquisitionnées par l’administration militaire allemande et remplacées par deux autres, bénites le 9 avril 1922 par Monseigneur Edmond Kretz, Vicaire Général.

Travaux d’agrandissement

De 1840 à 1860, la population catholique a doublé ou presque. Aussi, les dirigeants de la paroisse, le curé Schaffner en tête, manifestent résolument leur intention, à partir de 1856, de procéder à un agrandissement de l’église.

Le chœur et le transept, de style gothique, sont rajoutés. La pose de la première pierre a eu lieu le 3 novembre 1860.

Faute de ressources, les travaux sont arrêtés à la fin de l’année 1862. Ils ne sont repris qu’en juin 1865.
Quelques dates :

  • 1858 : agrandissement de la tribune
  • 1865 : achat de vitraux
  • 1866 : pose de deux autels latéraux, de style gothique, fabriqués par les ateliers Schreiner de Molsheim ; l’autel dédié à la Vierge Marie fut posé fin mars, l’autel dédié à Saint-Joseph fut terminé pour Noël. Les deux statues proviennent des ateliers Meyer de Munich
  • 1867 : achat de l’autel de style gothique vendu par la paroisse Saint-Nicolas de Haguenau. L’ancien autel en bois, de style rococo (don de la paroisse de Soufflenheim) a été vendu à la commune de Roppenheim, pour son annexe de Neuhaeusel
  • 1876 : installation d’un nouvel orgue en provenance de Fréland. L’ancien orgue est vendu à la commune de Schirrhein-Schirrhoffen
  • 1894 : nouveaux vitraux (Maison Ott, Strasbourg)
  • 1901 : installation de la crèche de Noël (don anonyme)
  • 1906 : construction de la deuxième sacristie terminée en 1907
  • 1924 : nouvelle horloge (maison Ungerer de Strasbourg).· 1925 : construction d’un baptistère à l’entrée de l’église
  • 1992 : rénovation globale dans le souci de redonner à son intérieur « un peu de beauté » et d’en faire « un lieu de culte plus accueillant et plus chaleureux ». La messe d’inauguration de l’église rénovée présidée par Monseigneur Charles Amarin Brand, Archevêque de Strasbourg, a eu lieu le dimanche 11 octobre 1992. Depuis la rénovation en 1992, l’église s’enorgueillit d’une œuvre d’art réalisée par Gérard Brand, mosaïste et  » Meilleur ouvrier de France « 
  • 2018 : rénovation du chœur et des tableaux sous le conseil de Gérard Brand et de la direction de restauration de Victor Karpenko. Un nouvel orgue électronique a été acquis et y est installé.

Église Saint-Nicolas

Chapelle Saint Nicolas

L’église Saint-Nicolas de Hanhoffen date vraisemblablement de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle, époque à laquelle les évêques de Strasbourg établirent une ferme épiscopale sur les bords de la Moder. Elle peut ainsi être considérée comme la première église de Bischwiller. L’existence du hameau de Hanhoffen (à l’origine Hagenhofen, puis Hagelnhoffen et Hagelhoffen) est attestée pour la première fois en 1337 dans un acte d’arrangement relatif à des droits de pâture, entre le sire de Huttendorf propriétaire du Rodenhof d’une part et les communes de Bischofwiller et Hagenhoven d’autre part.

Catholique jusqu’en 1525, puis réformée jusqu’en 1686, réservée ensuite exclusivement aux habitants de la cure royale, l’église de Hanhoffen fut fermée de 1792 à 1802. En 1837, après la construction de l’église catholique de Bischwiller, une longue négociation commença entre les autorités ecclésiastiques catholiques et protestantes, qui aboutit, en 1859, à l’instauration d’un simultaneum réformé-catholique. Le simultaneum est toujours en vigueur aujourd’hui. Rappelons aussi qu’entre 1686 et la Révolution Française, l’église était lieu de pèlerinage des membres de la Confrérie des Ménétriers de la Basse Alsace, qui y célébraient une messe en l’honneur de la Vierge, chaque année le 15 août, jour de leur rassemblement à Bischwiller.

L’édifice comportait à l’origine une nef, probablement en voûte d’arêtes, le chœur et le clocher. Cette symétrie disparut cependant au cours des siècles par l’adjonction d’une sacristie, au début du XVIIe siècle et de la construction d’une montée vers la tribune et le clocher. Lors de la restauration de 1885 des fenêtres à encadrements néo-romans furent percées au niveau de la tribune. La cloche actuelle, coulée par le fondeur Edel, a été installée en 1843. En 1929 un nouveau coq fut installé sur le clocher.

Tout autour de l’église s’étendait le cimetière, réservé aux familles catholiques, supprimé en 1864 lorsqu’un nouveau cimetière fut ouvert à Bischwiller. Quelques pierres tombales ont été conservées et sont exposées le long du mur. Parmi elles celles de :- Jean-Pierre Seithler (Pharmacien et Maire de Bischwiller de 1815 à 1826)- Xavier Dominique Schaeffer (Juge de Paix, mort en 1833) – Jean-Pierre Paul Tortel (Colonel d’Artillerie) – Marie Ernest Tortel (Lieutenant au 1er régiment des grenadiers de la garde, blessé à la bataille de Magenta) – Jean Cournil de Lavergne (1770-1821, Lieutenant du Train d’Artillerie).

Sur la place, à gauche de l’église se dresse un crucifix mis en place après la Révolution Française, en remplacement d’un crucifix plus ancien de 1760 dont des restes ont été retrouvés dans le jardin entourant l’église. La vierge pourrait quant à elle provenir de cet ancien crucifix.L’intérieur de l’église Malgré les transformations, l’intérieur de l’église a gardé des caractéristiques romanes. Ainsi les bénitiers, taillés dans la pierre ornés d’une croix, se trouvent des deux côtés de l’entrée. Or l’arcade donnant accès au chœur ou l’autel  en forme de sarcophage.

Dans le chœur on peut voir deux statues baroques en bois doré et polychrome, représentant l’une St- Nicolas et l’autre la Vierge, patronne des ménétriers.

Lors de la rénovation de 1959 des fresques datant du XVe siècle, cachées durant des siècles sous le crépi, furent redécouvertes et restaurées dans leurs parties encore intactes. Elles représentent un Christ en majesté, entouré des symboles des quatre évangélistes : l’ange (Matthieu), l’aigle (Jean), le taureau ailé (Luc), le lion ailé (Marc). Des épisodes de la vie de Saint-Nicolas (les jeunes filles, la tempête) y sont aussi évoqués.

Église Protestante

L’église protestante de Bischwiller n’est pas une église comme les autres, tout comme la paroisse d’ailleurs. Elle ne se dresse pas comme il serait normal, au milieu du bourg.

Elle est séparée par un vallon et un ruisseau, qui, au Moyen Age, devait être assez marécageux.

Elle est située sur une butte naturelle, et de ce fait n’a pas seulement servi à rassembler la communauté des fidèles.

Elle a aussi servi de lieu de refuge aux habitants, en cas de guerre. Elle était entourée d’une muraille crénelée ; c’était donc une église fortifiée. Enfin, comme c’était fréquent au Moyen Age, elle était entourée d’un cimetière.
Construite en 1300 par l’Evêque de Strasbourg, Frédéric de Lichtenberg, propriétaire du bourg (Bischofweiler), elle ne comprenait au début qu’une simple nef, avec un chœur surélevé de trois marches. L’église était dédiée à Notre-Dame. Le bâtiment a subi les multiples vicissitudes de la guerre ; il a été ruiné plusieurs fois.

Les guerres de 100 ans et de 30 ans, les invasions, les exactions des troupes de passage ont à chaque fois laissées leurs traces au « Kirchberg ». Comme dans une bonne partie de l’Alsace et de Strasbourg en particulier, la population de Bischwiller passa à la Réforme, en 1525.

L’église Notre-Dame devint alors église protestante. A cour d’argent, l’évêque de Strasbourg avait finalement vendu le bourg de Bischwiller à divers seigneurs ou patriciens. Finalement Bischwiller échut aux Ducs de Deux-Ponts, princes protestants (1542).

A la suite des guerres de religion en France, et plus tard en 1685, de la Révocation de l’Edit de Nantes, beaucoup de Huguenots (protestants français poursuivis en raison de leurs convictions religieuses) vinrent se réfugier à Bischwiller, où les Princes de Deux-Ponts leur assurèrent des conditions d’établissement favorables.

En effet, bien que terre française depuis 1685, l’Alsace restait relativement à l’abri des persécutions religieuses menées par Louis XIV, celui-ci ayant dû s’engager dans le Traité de Westphalie (1648) « à ne pas toucher aux affaires de religion en Alsace ».

Dès lors, Bischwiller se développa rapidement, devint une cité à l’industrie textile florissante, et sa population augmenta, soit par l’arrivée des Huguenots (voir le registre « Poulet » au musée de la Laub), soit par immigration de populations originaires de pays germaniques (Suisse, Autriche, Allemagne).
Cela amena aussi des familles catholiques, qui, pour leur culte, se rendaient à la chapelle de Hanhoffen. Quant aux protestants, ils se composaient de deux familles spirituelles, à l’époque nettement séparées : les calvinistes ou réformés et les luthériens. Chacune de ces familles se composant de fidèles francophones et germanophones, ce qui fait qu’il y eut à un moment trois paroisses protestantes à Bischwiller : les réformés de langue française, les réformés de langue allemande, les luthériens, chacune de ces trois communautés tenant à avoir son culte dans sa langue. Sachant que les cultes duraient facilement 3 heures, on se doute de l’encombrement de l’église, le dimanche.
Finalement, la population augmenta au point que l’église devint trop petite pour accueillir les fidèles. Elle fût donc agrandie en 1722, par adjonction du transept nord (derrière le pilier) et du transept sud, que le Prince de Deux-Ponts fit aménager en loge ducale (Herzogstuhl) au premier étage, ce qui lui permettait d’assister au culte avec un maximum de confort, puisque la loge ducale (passant par la sacristie) était équipée d’une cheminée « à la française », donc à feu ouvert.

En 1723, la richesse des paroisses permit l’acquisition d’un orgue, qui fut installé sur une tribune dans le chœur. Cet orgue fut construit par le célèbre Andreas Silbermann.
Derrière l’autel, sous la grille, se trouve le caveau où furent inhumés plusieurs membres de la famille des Birkenfeld. C’est la Princesse Clara-Sybille, décédée en 1644, à l’âge d’un an, un mois, une semaine et un jour, qui y fut inhumée la première. Le caveau servit jusqu’à la Révolution. En 1792, les cercueils en furent extraits, le plomb servit à couler des balles, et les ossements enfouis dans le cimetière attenant. Depuis le caveau est resté totalement vide, mais depuis le début de ce siècle on en avait perdu la trace. Il n’a été redécouvert qu’au cours des travaux de restauration de l’église, en 1984. C’est dans ce même caveau que reposent les restes de 16 squelettes trouvés dans le couloir central et sous les marches menant au chœur, au cours de ces mêmes travaux. Il s’agit probablement de notables enterrés là avant la Réforme.

Sur le mur du fond on peut lire l’épitaphe de la Princesse Clara-Sybille. Remarquer que le monument se prolonge vers le haut. La tribune ne date que de 1723. L’un des blasons porte les armes des Soubise-Parthenay auxquels les Deux-Ponts étaient alliés. D’autres blasons ont disparu au cours des siècles, simplement parce qu’ils gênaient.
A gauche de l’escalier menant à la tribune on peut voir les stalles pastorales datées de 1608. Elles comportent même un strapontin, sans doute pour les vicaires ! A gauche, suspendu au mur, le couteau qui servait à couper le pain des réformés pour la Saint-Cène, les luthériens servant à l’époque uniquement des hosties. Derrière l’escalier menant à la chaire, on a découvert, en 1984, la plaque tombale d’un enfant âgé de 40 semaines, décédé en 1623. Il s’agit du fils du bailli Obernheimer. Cette plaque, qui se trouvait sans doute dans la partie du cimetière transformée en transept en 1722, a été conservée. Les générations suivantes n’en voyant plus l’intérêt, l’ont fait recouvrir d’une couche de mortier. Les quatre blasons dépassant l’épaisseur de la plaque, le maçon chargé du travail les a simplement fait sauter au burin.
Le XIXe siècle a apporté trois modifications importantes à l’église :

  1. Considérant que leur orgue était trop petit, les paroissiens ont décidé de l’agrandir en faisant appel au facteur d’orgues Stiehr-Mockers. Mais comme la hauteur sous plafond était insuffisante on construisit une nouvelle tribune au fond de l’église, où l’orgue agrandi trouva sa place. Il est aujourd’hui classé Monument historique.
  2. En 1853, l’Union des Jeunes-Gens finança un nouvel autel, en remplacement d’un autel en bois sans doute vétuste. Il était en marbre blanc et noir et avait la forme d’un sarcophage. En 1984, il fut remplacé par une table de communion, mobile, qui permet aujourd’hui de dégager facilement tout l’espace liturgique pour des concerts et autres manifestations culturelles. L’ancien autel se trouve dans l’entrée de l’église.
  3. Souhaitant que leur église soit visible de loin, et disposant d’une bonne aisance financière, les fidèles ont fait transformer le clocher de l’église. De clocher roman à deux pans, il est devenu clocher « passe partout », mais plus haut, ce qui était alors essentiel (1859) !

L’auvent au-dessus de l’entrée date également de 1984, il remplace l’auvent qui s’y trouvait dans des temps lointains. Pendant longtemps il y avait deux pasteurs luthériens et deux pasteurs réformés et donc quatre presbytères. Jusqu’en 1970, il y avait donc deux cultes le dimanche.

Mais après une période de transition, faite de collaboration de plus en plus étroite et confiante, les deux paroisses ont décidé en 1980 d’unir l’ensemble de leurs activités. De facto, il n’y avait plus que l’église protestante de Bischwiller, plus qu’un seul culte le dimanche matin, une seule série de registres paroissiaux, un seul fichier, un seul conseil presbytéral composés de 12 membres… et une seule trésorerie, même si chaque paroisse continuait à exister selon la loi et restait propriétaire de ses biens propres, les sources comme les charges émargeant à la caisse commune. Cette union sur le plan local préfigurait la fusion des deux grandes églises d’Alsace Lorraine (ERAL et ECAAL), fusion qui eut officiellement lié en 2006, pour former l’église protestante d’Alsace – Lorraine.

La pharmacie princière

Pharmacie princière

La pharmacie princière a été construit sous le duc Christian II de Birkenfeld, constituant la résidence et le lieu de travail du premier pharmacien des seigneurs de Bischwiller, puis résidence du bailli ou receveur seigneurial. Un cartouche en bois porte une inscription reprise par la plaque métallique moderne : elle précise que la pharmacie a été bâtie en 1681 pour Duvernois, premier pharmacien du comte palatin. L’édifice est aujourd’hui l’unique témoignage de l’environnement du château des princes palatins de Birkenfeld, rasé en 1795.

Il est classé au monument historique.

 

Le Lion d'Or

Lion d’Or

Ancienne auberge, construite en 1620 pour sa partie d’origine, agrandie au XIXe siècle ; pendant plus d’un siècle, l’auberge a été le siège de la Confrérie des Ménétriers de Basse-Alsace (de 1686 à la Révolution française). Au XIXe siècle l’auberge est aussi un relais de diligence qui transportait les voyageurs et le courrier postal. Ces fonctions déterminent sa forme allongée : au rez-de-chaussé se trouvait un café et à l’étage se trouvaient les chambres de l’auberge.

Le lavoir

Dernier lavoir couvert de la ville sur le Rothbaeschel (rivière qui traverse la ville), autrefois lieu convivial des lavandières.

Ancien lavoir

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